Après sa conversion à l’âge de 32 ans, Augustin est devenu évêque en 396, à l’âge de 42 ans. Il avait à coeur d’enseigner le peuple, de défendre les petites gens, les agriculteurs. Il n’était pas homme à rester dans sa maison à Annaba, Hippone aujourd’hui, dans sa tour d’ivoire, mais il se souciait de petits et des démunis.

Il accueille volontiers à sa table des gens de passage et aussi des pauvres et des nécessiteux. La liturgie est pour lui très importante, il la veut belle et solennelle. En tunique blanche, revêtu de l’étole épiscopale, il parle assis. Il organise des veillées de prière pour les grandes fêtes, alternant lectures et chants. «Celui qui chante prie deux fois» dit-il.

Une citation d'Augustin : "Tu nous as fait pour Toi, Seigneur, et notre coeur est sans repos tant qu'il ne demeure en Toi".

A signaler que sa mère Monique, grande croyante, est très respectée par les populations kabyles.

A noter sa règle de vie commune, à adapter avec souplesse selon les circonstances …

Le moteur de la vie commune est là : dans le don de l’Esprit de qui procède la charité. Chacun accueille Dieu en accueillant l’autre. Cette hospitalité de Dieu lui-même est la réconciliation, le signe d’une véritable unité. La joie d’être unis est le fruit d’une charité, d’un amour réciproque, qui est donné par Dieu. C’est bien cette soif de l’amour véritable qu’évoque la célèbre formule de saint Augustin : « Je n’aimais pas encore, mais j’aimais aimer » (Confessions, XIII, 9).

Ecouter le podcast intéressant de l’émission Histoire Vivante, de la RTS (Radio Télévision Suisse Romande). Interview réalisée par Gregory Roth

www.rts.ch/audio-podcast/2023/audio/en-algerie-sur-les-traces-de-saint-augustin-26164307.html