Au fil des années, la nature a été perçue comme une « grande possession privée » à dominer.

Exemple typique, relayé largement par les medias ces jours derniers : les incendies provoqués volontairement dans une grande partie des forêts tropicales en Amazonie, pour en faire des domaines immenses au profit de grandes sociétés agro-alimentaires.

Les nouvelles générations se mobilisent, elles prennent conscience qu’il n’y a pas de planète B. Bravo la jeunesse ..! Il est nécessaire de surmonter la crise écologique en reconnaissant la création comme don reçu au service de tous les êtres humains, sans exception. Cette reconnaissance passe par un changement des mentalités et des cœurs.

C’est pourquoi, nous sommes appelés en premier lieu à prier pour louer le Seigneur en lui rendant grâces pour la beauté de sa Création. Nous devons aussi ouvrir nos cœurs à la beauté de la nature et de sa biodiversité pour chasser toute tentation d’en devenir les prédateurs et d’en confisquer les richesses au détriment des petits et des démunis.

La notion centrale de « Bien commun » des terres, de l’accès à l’eau, à une nourriture saine et à la santé, à l’éducation et à la formation professionnelle est fondamentale dans le vivre ensemble de façon durable. La notion de « bien commun » inclut aussi les générations futures. On ne peut plus parler de développement durable sans une solidarité entre les générations.

Quel genre de monde voulons-nous laisser à ceux qui nous suivent, aux enfants qui grandissent? 

Extraits de la Lettre du pape François, « Laudato Si »  159 et 160

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