Le diocèse a publié un communiqué expliquant la gravité de la situation, soulignant que l’eau potable et la nourriture sont ce dont les gens ont le plus besoin.

Le diocèse a créé une commission d’urgence qui coordonne les interventions avec la « Caritas » diocésaine. Trois centres de distribution du précieux liquide vital sont bientôt opérationnels. On tente également de récupérer des produits de survie qui seront distribués à la majorité, en collaboration avec les commissions paroissiales « Caritas ».

Caritas Suisse lance un appel aux dons :

<link https: www.caritas.ch fr accueil.html vers le site>www.caritas.ch/fr/accueil.html

Tous les bâtiments des 25 paroisses du diocèse ont subi des dommages plus ou moins graves… Pour beaucoup de gens, la survie est la seule préoccupation. La reconstruction, la récupération des biens perdus, les projets pour plus tard, passent en second lorsque vous n’avez ni pain ni eau. La situation dans la ville voisine de Buzi, où la vie de milliers de personnes est en danger à cause des inondations provoquées par le débordement des rivières Pungue et Buzi, est peut-être encore plus dramatique.

Nouvelles de nos communautés

Les Missionnaires d’Afrique sont présents dans quatre communautés, deux dans la province de Sofala, dont la capitale est Beira, et deux dans la province de Manica, avec sa capitale Chimoio. Ils vont tous bien même si l’un d’eux n’est vivant que par miracle. Tôt le matin, sa voiture a été engloutie par les eaux d’une rivière qui avait envahi le réseau routier et a été emportée par le courant. Raphaël Gasimba a réussi à sortir de la voiture et à s’accrocher à un arbre ... Là, perché entre les branches, il a dû attendre les secours qui sont arrivés quelques heures plus tard...

Situation générale

… 40 000 personnes ont été secourues des toits, des arbres, des îlots et des tronçons routiers. Mais les chiffres réels de la catastrophe ne seront connus que dans quelques jours. De nouveaux centres sont ouverts tous les jours parce que les sans-abri seraient 280 000. Près de trois mille salles de classe ont été détruites ou endommagées et 39 cliniques ont été ouvertes.

Selon les spécialistes du climat, la cause serait le réchauffement planétaire. Ceux qui comprennent l’anglais trouveront intéressant l’excellent article de Matt McGrath, correspondant de la BBC et expert en questions environnementales :

<link https: www.bbc.co.uk news science-environment-47638588 _blank>www.bbc.co.uk/news/science-environment-47638588

Claudio Zuccala, Missionnaire d'Afrique à Beira