Intéressé par les ouvertures du continent africain, le jeune Hans entra au noviciat chez les Pères Blancs à Varsenare (Belgique) en 1953. Il continua ses études de théologie à Heverlee-Louvain, en Belgique où fut ordonné prêtre le 6 avril 1958.

Il part aussitôt pour le Vicariat de Kasongo, au Congo, où il est nommé au séminaire de Mungombe. En 1960, il est nommé professeur dans cette maison de formation ; mais en août 1963, il est rappelé en Suisse pour être professeur à Widnau jusqu’en juillet 1965. Il repart à Kasongo, où il est nommé à Lulingu, puis en 1966 à Kampene. Les gens gardent de lui le souvenir d’un homme dévoué et généreux qui n’hésitait pas à marcher des centaines de kilomètres à pied pour visiter les villages les plus éloignés.

Après une Grande Retraite à Rome fin 1969, il repart pour Kampene, puis après son congé en 1973 pour Lulingu. En 1982, où il est nommé directeur de la maison de Lucerne. Il fait aussi pendant cette période une session biblique et les Exercices spirituels à Jérusalem. En 1988 il rentre à nouveau à Kasongo pour la paroisse de Kibangula, où Hans est resté jusqu’en octobre 1991. Il fit alors une année pastorale à l’Institut Pontifical d’Etudes Arabes et Islamiques (PISAI) à Rome avant de rentrer en Suisse. Il se donna alors dans un service d’information missionnaire avec une orientation vers la sensibilisation aux questions liées à l’Islam. Des malaises cardiaques en mai 1996 liées à une angioplastie coronaire en septembre l’obligèrent à se ménager. Il fut ainsi nommé directeur de la maison de repos des Pères Blancs âgés à Veyras, tout en assumant pendant dix ans la charge de rédacteur de la partie « Suisse » du magazine « Kontinente.

Fragilisé dans sa santé, après quelques mois au Home St Joseph, Hans Zoller est décédé le 12 mars 2019 à Sierre. Une grande part de sa vie missionnaire a été au service de la formation de jeunes Africains pour leur ouvrir des perspectives d’avenir ou envisager de se consacrer au service du Seigneur comme religieux ou laïc.  La communauté des Missionnaires d’Afrique de Suisse et les communautés de Kasongo lui sont infiniment reconnaissantes.