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    Doctrine sociale et Forum mondial de Davos

    La notion du Bien Commun occupe une place centrale dans la doctrine sociale de l'Eglise. Le document de la Constitution pastorale "Gaudium et spes" du Concile Vatican II a permis d'élargir la notion du Bien Commun aux droits et devoirs de la personne humaine, droits qui sont universels, inviolables et inaliénables. Au moment où se rassemblent des décideurs du monde entier au Forum Economique mondial de Davos (WEF), il est urgent de le rappeler dans une société marquée par le pluralisme des opinions et les replis identitaires.

     

    Dans le contexte de ce forum de Davos, le Saint-Père dénonce «Un système économique mondial qui écarte des hommes, des femmes et des enfants pour le fait qu’ils semblent plus être utiles selon les critères de rentabilité des entreprises ou d’autres organisations» est «inacceptable» car «inhumain».


    François a évoqué les situations des «réfugiés, enfants abusés ou réduits en esclavages, des pauvres qui meurent dans la rue quand il fait froid». Admettre ces situations inacceptables pourrait nous revenir «comme un boomerang», car personne n’est à l’abri de se retrouver en situation de chômage et d’exclusion.

     

    Face à une mondialisation irresponsable, il faut prendre exemple sur l’attitude de mère Teresa de Calcutta.

    Mother Teresa a «reconnu en chaque personne marginalisée la dignité donnée de Dieu», en accueillant «chaque vie humaine, celle non-née et celle abandonnée et écartée».«Elle a fait entendre sa voix aux puissants de la terre pour qu’ils reconnaissent les crimes de la pauvreté créée par eux-mêmes», a rappelé François. 

    Il les a appelés à faire preuve de «compassion» et de «prudence» pour corriger les effets négatifs de la mondialisation.

    En savoir davantage sur ce Forum Economique mondial (WEF)

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