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Carême 2018. Rendez-vous avec soi, le frère et le Tout-Autre

Pour vivre en vérité ce temps fort, le pape François déplore plusieurs maux et calamités de notre temps : l'avidité de l'argent, la racine de tous les maux. Cette attitude égoïste se transforme en violence face aux petits et aux démunis de la société. La création, elle aussi, est en souffrance. Elle est empoisonnée par des montagnes de déchets, les rivières et les mers sont polluées par une consommation excessive de toutes sortes de produits dangereux, les éco-systèmes sont menacés, la santé humaine est menacée. Que faire alors ?

Maux à vaincre par la prière, le partage des biens, le jeûne


En consacrant du temps à la prière personnelle, nous permettons à notre coeur de découvrir les mensonges secrets par lesquels nous nous trompons nous-mêmes. Nous devenus plus libres pour rechercher la consolation auprès de Dieu. Il est notre Père plein de tendresse et veut nous offrir la vie.

Chaque geste de partage est une occasion pour collaborer avec la Providence divine. Des organismes de solidarité, des associations, nous invitent par un geste concret au partage avec les plus démunis.

Le jeûne nous désarme et devient une grande occasion de croissance intérieure. Il nous permet d'expérimenter ce qu'éprouvent les personnes qui manquent du strict nécessaire.

En plus, le jeûne représente la condition de notre âme, affamée de bonté et assoiffée de vie divine. Le jeûne nous réveille, nous rend plus attentif à Dieu et au prochain...

(Extraits du message du pape François pour le Carême 2018