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8 mars, journée des femmes. Condition trop malmenée

Certes, des avancées ont été réalisées ces dernières décennies. Mais il reste un grand potentiel de progrès à réaliser. La plupart des pays africains sont encore marqués par le patriarcat coutumier, par des prises de décisions typiquement masculines.

Il faudra encore se battre contre le patriarcat qui offre des avantages excessifs aux hommes, surtout en matière d'éducation, de respect de l'intégrité physique, de succession et d'héritage. La condition féminine est encore malmenée dans de nombreux pays du Sud.

Les discriminations à l'encontre des filles et des femmes sont encore trop nombreuses. Les inégalités entre femmes et hommes augmentent, en matière de salaire, d'accès à l'éducation, d'accès aux soins et à la représentation politique.

Le féminisme - prôné à juste titre par les temps qui courent - n'est pas une lutte contre l'homme, mais contre le patriarcat. Chaque personne a son rôle unique à jouer dans la famille et la société.

«Nous n’avons le droit ni de fatiguer ni de renoncer», aimait à dire la Kényane Wangari Maathai, première Prix Nobel africaine, pour qui l’écologie, le féminisme, la politique, la lutte pour la paix et contre la pauvreté voulaient dire la même chose.

«Ce sont les femmes qui subissent la violence des conflits et ce sont elles qui reconstruisent et qui font le travail de réconciliation. C’est pour cela que les femmes doivent faire entendre leurs voix lors des négociations», affirmait Bineta Diop, du Sénégal, femme remarquable très active dans la résolution des conflits en Afrique.

Par nos actions concrètes, soutenons les femmes sur ce chantier immense de la dignité.

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